
Les Costumés Flamboyants
Site en construction
L'Origine des Mascarades de Dives sur Mer
Contexte choisi pour élaborer le projet
A l’époque où Rollon obtint de Charles le simple la cession d’une partie du Royaume de France allant jusqu’à Dives-sur-Mer, apparaît à Venise une fête devenue traditionnelle : le Carnaval.
Il s’agissait de profiter des derniers jours précédant les mortifications du Carême pour savourer les plaisirs et les joies de la vie. On pouvait alors porter le masque et trouver ainsi une égalité temporaire entre le peuple et les nobles.
La Commedia dell’arte a largement participé à la légende du Carnaval, en lui prêtant ses personnages exubérants dont nous avons tous entendu parler : Arlequin, Scaramouche, Colombine ou encore Pierrot avec ses costumes rapiécés.
Attirés par les richesses moyenâgeuses de Dives-sur-Mer, les représentants de Venise ont décidé de venir le temps d’un week-end y créer un souffle nouveau.
Le projet
Dives-sur-Mer présente la particularité d’avoir :
- un centre ville au patrimoine médiéval très riche, avec ses Halles du XIVème et son église dont l’origine se confond avec l’histoire de Guillaume le Conquérant
- le village d’art Guillaume le Conquérant qui regroupe artistes et artisans
- Port Guillaume qui regroupe activités maritimes et attractions touristiques constitue l’ouverture sur le monde par lequel arriveront les nouvelles influences des futures Mascarades.
L’animation se concentrera sur ces trois principaux pôles.
Les artistes constituent la pierre angulaire des Mascarades. Ils vont investir les rues et le port, à l’image des costumés vénitiens, afin de créer un univers où petits et grands pourront s’émerveiller.
Les commerçants participent aux Mascarades en mettant en avant leurs spécificités. De la décoration des vitrines, en passant par l’accueil d’artistes, ils portent le projet de manière créative dans de magnifiques costumes médiévaux, folkloriques normands ou vénitiens.
Auteur du projet
Arlette Girard créatrice autodidacte d’événementiels travaille essentiellement sur l’humain pour permettre à des talents de se réaliser.
Elle est l’auteur de fêtes populaires où les valeurs humaines priment sur l’aspect financier qui prévaut aujourd’hui dans beaucoup de réalisations. La naissance d’un projet est un outil pour tisser des liens sociaux et intégrer des compétences qui, dans le système culturel actuel, ne peuvent s’exprimer.
La priorité est donnée aux échanges, à l’autogestion. Elle fait appel aux dons de chacun, qu’importe son origine sociale ou professionnelle. L’important est la passion, le talent qu’il soit artistique, technique ou autre et la bonne volonté. L’élaboration d’un projet doit être spontanée et non programmée.
Ce qui permet de concevoir des évènements originaux, inédits et non conventionnels qui vont à l’encontre de l’uniformisation de la culture aujourd’hui programmée.
Par exemple en 1997 – 1998 – 1999 création de « Kabar SIDA » à l’Ile de La Réunion.
Il était important de faire passer des messages de prévention en créole, ce qui n’existait pas à l’époque. La thérapie par la fête est le mot d’ordre de l’association.
Trois kabar* dédiés à la lutte contre le SIDA et pour célébrer le début de la trithérapie à la Réunion. Cinq jours de fête en non stop dans des lieux insolites réalisés par des amateurs, des musiciens et des artistes de tous horizons.
Manifestation suivie par une participation au premier Solidays à Paris
*fête en créole réunionnais
Création de l’association de la Ruée vers l’Art
L’association « La Ruée vers l’Art » voit le jour le 31 Décembre 2008. Commence un long travail de patience pour Arlette Girard et Philippe Perrier (trésorier de l’association). Pendant trois mois ils ont arpenté les rues de Dives pour convaincre les commerçants de participer (financièrement notamment) au projet. Au final, les dossiers de communication n’ont été bouclés qu’un mois avant l’évènement.
Dossier de communication et visuel
Une amie d’Arlette Girard entre à ce moment là dans l’aventure pour s’occuper de cette partie ainsi que du volet communication.
Annie Lintanff, enseignante en école primaire, était invitée à l’origine en tant qu’artiste pour concevoir un projet land art sur le port. Toutes les semaines, elle s’est déplacée d’Evreux pour venir à Dives afin d’assurer la réalisation des dossiers de communication et de sponsoring ainsi que pour créer les supports de communication et l’image des Mascarades.
Le tout sera conçu sur de vieux ordinateurs peu performants en un temps record. Non formée en infographie, il a fallu apprendre à se servir des logiciels au fur et à mesure des besoins.
La conception d’une belle image et d’un visuel des Mascarades qui font partie de la réussite de la fête relève d’un tour de force étant donné le peu de moyens et l’emploi du temps très serré. Le tout a été réalisé bénévolement.
L’œuvre land art sur le port s’est résumée à 300 fleurs réalisées par le foyer Jean Vannier de Dozulé et des toiles peintes installées la veille de l’ouverture, tard dans la nuit.
Chapeau l’artiste !!!!
Photos :
Pascal ISSE & Monsieur PASSAVANT Création du dossier :
Annie LINTANFF & Arlette GIRARD